vendredi 12 décembre 2008

Merci Laurence !

Cela me fait toujours plaisirs d’avoir de tes nouvelles ainsi que le fond de ta ou tes pensées. Rare est l’espèce humaine qui a encore des convictions, une morale humaine et un sens aigüe de l’engagement. (Laurence Marszalek)

Merci Laurence ! En même temps, tu fais partie des quelques personnes dont le modèle m'encourage aussi dans mes initiatives, mon implication et mon engagement permanent.
Ma soif de justice sociale et mon combat contre toute forme d'injustice, ma bataille pour l'égalité des chances au déça de la valorisation individuelle ou de la discrimination positive, mon souci du "bien vivre ensemble" sont les balises de mes défis et projets !

lundi 8 décembre 2008

Agir en citoyen, la meilleure façon de ne pas subir ....


Résidence des Boucaniers : des dysfonctionnements qui agacent
samedi 06.12.2008, 04:50 - La Voix du Nord

L'humidité s'infiltre dans les appartements, les serrures manquent,...
| BERCK-SUR-MER |
Des habitants de la résidence des Boucaniers à Berck ont créé un collectif. Leur président, François Daveluy, dénonce les abus dont sont victimes les locataires par la société Akerys qui s'occupe de la gestion de l'immeuble.


Dans l'entrée du bâtiment B de la résidence des Boucaniers, gérée par Akerys, à peine la porte ouverte, François Daveluy enchaîne : « Il y a un problème d'infiltration dans le bâtiment A : un étudiant est à l'hôtel (à ses frais) car il n'a plus l'électricité. Il n'y a pas de serrures à l'entrée des bâtiments A et K. La taxe d'habitation inclut un parking privatif : c'est ouvert. » Et la liste est encore longue.


Aussi François Daveluy ne décolère pas. Il a créé avec d'autres plaignants le collectif des résidents des Boucanniers pour « défendre les droits des locataires et ex-locataires » de la résidence située avenue du 8-Mai 1945. « En créant ce collectif, on espère qu'Akerys va apporter des solutions, explique celui qui en est devenu président. Les locataires se plaignaient chacun de leur côté. On veut coordonner notre action. » Jérôme, « l'étudiant à l'hôtel », passe justement : il veut adhérer. Sa situation ? « J'ai pu retourner chez moi. L'électricien est venu : on a eu de la chance que le compteur n'ait pas disjoncté. » Lui aussi dresse une liste de problèmes dans son appartement. Il invite le président du collectif à constater. Dans sa chambre et dans le salon, il montre du doigt des fissures au-dessus des fenêtres, « à cause de l'humidité. » Une tache s'est formée sur le plafond. Il s'accroupit. « Les prises électriques ne tiennent pas. » Avant la création du collectif, une étudiante, Cindy, avait fait circuler une pétition, photos à l'appui, envoyée à Akerys. En vain. « Depuis plus d'un an, quand il pleut, il pleut aussi dans ma chambre. » Et puis il y a les charges. « Elles ont augmenté, les chiffres sont hallucinants. On ne comprend pas. » De malentendus en désagréments, Cindy explose : « On se sent piéger : à part payer, il n'y a rien à faire. On en a marre d'être pris pour des c... » À chaque problème rencontré, les locataires tentent de joindre la société. « On est baladé de service en service. On ne peut joindre personne », reprend François Daveluy, qui compte 24 plaignants.

Aujourd'hui, le collectif adresse une mise en demeure à la société Akerys de traiter chaque cas individuel et d'apporter des solutions aux dysfonctionnements rencontrés depuis l'ouverture de la résidence en février 2007.

Nous avons tenté de joindre ladite société. L'antenne régionale, à Lille, nous a renvoyé au service communication du siège social, à Toulouse. Après enquête auprès des services locaux, explications : « C'est une demande de la mairie de ne pas grillager la résidence pour faciliter l'accès aux commerces du bas. Deux locataires ont des infiltrations d'eau, les couvreurs sont à l'ouvrage. Les charges sont normales. Il n'y a pas d'aberrations. »

Pas pour tout le monde.

Et la mise en demeure ?

« Je suis étonnée. Je vais me renseigner. » L'enquête continue côté Akerys. •

ALICE MEUNIER