vendredi 11 décembre 2009

Petite histoire d'un militant immigré à Berck ...


Ne pas être "berckois d'origine" n'empêche pas d'être un citoyen français accompli, dans une France unie et indivisible... et n'empêche pas, non plus, d'être engagé en valeurs et en actions politiques sur un territoire d'accueil et d'adoption... Berck. N'en déplaise à Besson ...
Arrivé sur la commune de Berck-sur-Mer en février 2007, et déjà militant PS, j'ai immédiatement rejoint la section socialiste de Berck de par mes valeurs et mes convictions. Mes engagements se sont traduis par des tractages, ma participation active aux réunions publiques, aux opérations de communication, ainsi que la présentation et la campagne pour défendre la motion « Un Monde d’Avance ».... mon engagement s’est aussi manifesté sur les périodes électorales législatives, municipales, européennes et maintenant, régionales ...

J'ai créé ce "blog" afin de tenter de communiquer et fédérer autour des valeurs du "Monde d'avance" et du Parti Socialiste.

Aujourd’hui, mon constat est simple et unique: contribuer à l'union de la Gauche et persévérer dans cet axe. Ne déployons pas nos ambitions civiques dans tous les sens, recentrons nous sur les bases et les fondements mêmes de nos convictions....

Il serait dommage que les socialistes puissent se "désunir" sur le territoire sur des questions de discrimination et de réflexes ancestraux de féodalité... Les stéréotypes, à priori et préjugés…. Ne jouons pas et n'agissons pas avec des arguments de droite voire d'extrême droite... Vivons et agissons ensemble avec toutes nos différences... Nos différences sont nos forces...

Les valeurs socialistes mais aussi celles de notre démocratie se posent sur l'acceptation de tous et non le rejet culturel territorial...
Je vous dis encore et je réitère « tous à tribord et à l’abordage » Ne nous trompons pas d’adversaire !!! Et à ce propos, l’adversaire est coriace….
Nous sommes tous d’accord pour dire que seule l’unité de la Gauche sera bénéfique et salutaire à nos projets de société. Les problèmes au sein du PS et ce, à l’échelle nationale, ne sont que le reflet des querelles intestines et guerres picrocholines qui règnent déjà sur la dimension locale. A Berck, il est temps que quelques militants cessent de régler leurs comptes au détriment des électeurs et citoyens de gauche. Comment pouvons-nous exiger au Bureau National et ainsi qu’aux dirigeants d’œuvrer « ensemble » si nous même, ici à Berck et à Etaples, militons dans deux sections différentes. Pour les Municipales, toute la gauche plurielle a milité, lutté et porté Jean-Marie Krajewski à la Mairie. Pourquoi aujourd’hui, nous sommes tous retournés dans nos camps respectifs ? C’est sur chaque territoire, qu’il faut déjà rassembler la famille socialiste et nos amis de gauche.
A mon arrivée à la section de Berck, un homme de conviction m’a insufflé à nouveau l'envie du combat politique pour le bien de tous... Je compte sur tous les copains ici, au PS, pour œuvrer ensemble, et défendre l’unité du parti.
J’espère que mon intervention écrite puisse à sa dimension contribuer et inciter le « rapprochement » et la compréhension de la famille socialiste. La rénovation du PS commence au sein de chaque section et Berck, capitale socialiste de notre territoire mérite d’avoir une et une seule section unie et forte.
Et je répète, toujours porteur de la même sensibilité au sein du parti, je reste déterminé pour continuer à défendre l’unité du parti quand elle sera menacée.

François DAVELUY

jeudi 1 janvier 2009

Ce jour-là a émerveillé mon année 2008 !


Berck : Jean-Marie Krajewski l'emporte sur Bruno Cousein
lundi 17.03.2008, 15:30
Sourires et scène de joie à la mairie hier soir pour le candidat socialiste, âgé de 72 ans. PHOTO LA VOIX.
Hier soir, c'est avec un score important (53,21 % des voix) que le socialiste Jean-Marie Krajewski a remporté le deuxième tour de l'élection berckoise. Une victoire somme toute logique pour l'élu, implanté depuis le début des années 70 dans une ville votant traditionnellement à gauche.



Au soir du premier tour, l'élu socialiste et son équipe n'avaient pu cacher leur déception de ne pas remporter l'hôtel de ville du premier coup. Conseiller général du secteur depuis 1979 et élu berckois (la première fois sous Claude Wilquin) depuis 1977, Jean-Marie Krajewski, 72 ans, est pour ainsi dire connu comme le loup blanc à Berck. Mais cette base de popularité n'avait pas suffi dimanche dernier.

Reste qu'hier, la hausse notable de participation (74,94 % au lieu de 70,13 %) a permis à « JMK », comme le candidat se fait appeler, de l'emporter haut la main. Il passe de 46,22 % des voix au premier tour à 53,21 %, engrangeant près de 750 voix supplémentaires. Quant au maire sortant, Bruno Cousein, kinésithérapeute d'une cinquantaine d'années, élu en 2001 en affichant son apolitisme, il n'a pas profité du report des voix de Jean-François Beraud, candidat de centre droit, comme en 2001. Cette année-là, ce dernier avait rassemblé près d'un quart des suffrages au premier tour, mais seulement 11,3 % au premier tour de 2008.

La défaite est sévère pour Bruno Cousein, dont la liste va siéger dans l'opposition au prochain conseil municipal avec 7 sièges sur 26. Et la victoire est large pour Jean-Marie Krajewski et son équipe composée des forces unies de gauche (PS, PC, verts), mais aussi du MoDem et de représentants de la société civile. Hier soir, ceux-ci ont célébré la fin de cette bataille dans un hôtel berckois.

« J'y ai toujours cru »
« J'y ai toujours cru à cette victoire, soulignait hier le vainqueur. Ce matin, en faisant le tour des bureaux, j'ai senti un souffle extrêmement positif chez les Berckois. Je me suis dit que cette fois, c'était bon ». C'est dans un hôtel de ville rempli à craquer que les résultats ont été prononcés, aux alentours de 20 h. Mais dès 19 h, juste après l'arrivée des premiers résultats, le tableau central indiquait une très claire avance pour le candidat socialiste. Fidèle à lui-même, Bruno Cousein, est resté bras croisés, calme, ne pouvant que constater la défaite.

« Ça va mal, très mal », soulignait vers 19 h 30 un adjoint de Bruno Cousein. Les premiers applaudissements ne tardèrent pas à résonner dans la salle principale de la mairie, un peu plus tard. Et c'est accompagné de toute son équipe, une rose à main, que Jean-Marie Krajewski a fendu la foule compacte. Les discours des deux candidats ont été sobres, soulignant l'ampleur du travail restant à accomplir pour la ville. Une ville qui, après l'épisode Bruno Cousein, retrouve son ancrage à gauche, comme l'ont prouvé toutes les dernières élections cantonales, législatives et présidentielles.


DAVID SAGOT